L'élevage domine, 52,5 % des terres arables étant consacrées aux pâturages. On compte 57 M de têtes d'ovins (4e éleveur mondial) et 8,2 M de têtes de bovins. Produits laitiers, viande congelée, laine sont exportés dans le monde entier. Les cultures (céréales), peu étendues (1,7 % du territoire), ont de hauts rendements. Le sous-sol recèle du gaz, du charbon, du pétrole; avec l'hydroélectricité, ils assurent une quasi-indépendance énergétique au pays. L'industrie, jusqu'alors très protégée, se libéralise: fonderies d'aluminium; montage automobile, constructions électriques; textiles; raffineries de pétrole et chimie (engrais); bois et papier; cuirs (chaussures); agroalimentaire. L'entrée de la Grande-Bretagne dans le Marché commun a amené les autorités néo-zélandaises à diversifier les marchés (Australie, Japon). Après une période difficile (baisse des revenus agricoles, chômage, répercussions du krach boursier de 1987), l'inflation diminue et la balance des paiements se redresse.